Néphropathies

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NEPHROPATHIES

 

PRISE EN CHARGE DU PATIENT GENITO-URINAIRE

ABORD DU PATIENT ATTEINT DE LESIONS RENALES

Anamnèse

Examen clinique

Inspection

Auscultation

Percussion

Autres manœuvres

Examens complémentaires

Analyse d’urine

Changement de couleur

Odeur

pH

Densité spécifique

Présence des protéines

Glucose

Lyse des GR

Nitrites

Estérase des GBleucocytaire

Analyse microscopique

Cellules épithéliales

GR

GB

Lipidurie

Cristaux

Cylindres

Tableau. Cylindres urinaires

Autres examens urinaires

Acide sulfosalicylique (SSA)

Excrétion de protéines

Microalbuminurie

Cétones

Osmolarité

Mesures électrolytiques

Eosinophiles

Cytologie

Coloration de Gram et les cultures

Acides aminés

Créatinine clairance

Tests sanguins

ABORD DU PATIENT UROLOGIQUE

anamnèse

Examen clinique

Inspection

Percussion

Palpation

Autres manœuvres

Examens complémentaires

TESTS PAR IMAGERIE

Radiologie

UIV

Urographie percutanée antérograde

Urographie rétrograde

Urétrocystographie

Angiographie

Echo-doppler

TDM

IRM

Scintigraphie radio-isotopique

PROCEDURES

sondage vésical

Cystoscopie

Biopsie

Dilatation urétrale

DYSURIE

Bilan

Anamnèse et examen clinique

Examens complémentaires

Traitement

HEMATURIE ISOLEE

Bilan

Anamnèse et examen clinique

Examens complémentaires

Tableau. Causes d’hématurie isolée

Traitement

POLYURIE ET POLLAKIURIE

Etiologie

Bilan

Anamnèse et examen clinique

Examens complémentaires

Traitement

PROTEINURIE

Bilan

Anamnèse et examen clinique

Tableau. Causes de protéinurie

Examens complémentaires

Traitement

 

PATHOLOGIES MICTIONNELLES

 

UROPATHIE OBSTRUCTIVE

L’uropathie obstructive est due à un obstacle anatomique ou fonctionnel au flux urinaire normal, allant parfois jusqu’à entraîner un dysfonctionnement rénal (néphropathie obstructive). Les symptômes, plus discrets en cas d’obstruction chronique, sont les suivants : douleur irradiante, anurie, nycturie, polyurie. Le diagnostic est basé sur la cathétérisation vésicale, l’écho-doppler, la TDM, l’urétrocystoscopie et l’urétrocystographie ou pyélographie selon le niveau d’obstruction. Le traitement peut nécessiter, en fonction de la cause, un drainage rapide par techniques interventionnelles ou chirurgicales (endoscopie ou lithotripsie) et/ou un traitement hormonal.

L’affection a une distribution bimodale. Dans l’enfance, elle est due principalement aux malformations congénitales des voies urinaires. L’incidence diminue ensuite jusqu’à l’âge de 60 ans, puis elle augmente, en particulier chez l’homme à cause de l’augmentation de l’incidence de l’hyperplasie prostatique bénigne et du cancer de la prostate. Globalement, l’uropathie obstructive est responsable de près de 4% des cas de néphropathie terminale. Une hydronaphrose est retrouvée lors des examens nécropsiques dans 2-4% des cas.

Etiologie et physiopathologie

Nombre d’états peuvent causer une uropathie obstructive, qui peut-être aigue ou chronique, partielle ou complète, unilatérale ou bilatérale (tableau).

Tableau. Etiologies des uropathies obstructives

Anomalies anatomiques

Valves urétrales antérieure ou postérieure

Sténose du col vésical

Diverticule urétral

Polype urétéral

Fracture urétrale traumatique

Sténoses : phimosis, sténose du méat, paraphimosis, fracture du pelvis (urètre)

Compression par un processus extrinsèque

Appareil génital féminin : grossesse, prolapsus utérin, tumeur, abcès, kyste de Gartner, abcès tubo-ovarien

Appareil digestif : maladie de Crohn, diverticulite, abcès appendiculaire, tumeur digestive (y compris pancréatique), abcès, kyste

Voies urinaires : abcès périurétral, hyperplasie bénigne de la prostate, prostatique chronique, cancer prostatique

Appareil circulatoire : anévrisme, malposition vasculaire, uretère rétrocave, thrombophlébite puerpérale de la veine ovarienne

Rétropéritoine : fibrose rétropéritonéale (idiopathique, post-chirurgicale, médicamenteuse), tuberculose, sarcoidose, lymphome, métastase ganglionnaire, lymphocèle, hématome, lipomatose pelvienne

Anomalies fonctionnelles

Causes neurogènes ou médicamenteuses (vessie)

Dysfonctionnement de la jonction urétérovésicale ou pyélo-urétérale, dysfonctionnement du col vésical

Obstruction mécanique de la lumière du canal urinaire

Caillot sanguin (bassinet et uretère)

Boule fongique (bassinet et uretère)

Séquestre de nécrose papillaire rénale (bassinet et uretère)

Cristaux d’acide urique (tubule rénal)

Lithiase urinaire (bassinet et uretère)

Symptomatologie

Diagnostic

Examens morphologiques

Echodoppler abdominal

Echodoppler

UIV

Scintigraphie

Pyélographie antégrade ou rétrograde

Néphrographie diurétique

Pronostic

Traitement

 

CALCULS URINAIRES

Etiologie

Calculs calciques

Calculs d’acide urique

Calculs de cystine

Calculs phosphoamoniacomagnésiens

Physiopathologie

Symptomatologie

Diagnostic

Analyse d’urine

Tests d’imagerie

Identification de la cause sous-jacente

Traitement

Prévention

Hypercalciurie

Hyperoxalurie

Hypericosurie

Infections bactériennes qui génèrent une dissolution moléculaire de l’urée

Taux de cystine dans l’urine

 

INFECTIONS URINAIRES

INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES

physiopathologie

IU compliquées

Infections urinaires IU non compliquées

Etiologie

Classification

Urétrite

Cystite

Bactériurie asymptomatique

Pyélonéphrite aigue

Symptomatologie

Diagnostic

Prélèvement d’urine

Analyse des urines

Localisation de l’infection

Autres examens complémentaires

Traitement

Urétrite

Cystite

Bactériurie asymptomatique

Pyélonéphrite aigue

Prévention

PYELONEPHRITE CHRONIQUE

Symptomatologie

Diagnostic

Traitement

INFECTIONS URINAIRES FONGIQUES

Symptomatologie

Diagnostic

Traitement

 

INSUFFISANCE RENALE

L’insuffisance rénale est soit aigue (se développant rapidement en quelques jours) soit chronique (évoluant lentement en plusieurs mois voire quelques années).

INSUFFISANCE RENALE AIGUE

L’insuffisance rénale aigue est une diminution rapide de la fonction rénale survenant en quelques jours ou semaines, entraînant une accumulation des produits azotés dans le sang (urémie). Elle est le plus souvent la conséquence d’un traumatisme grave, d’une pathologie médicale ou d’une intervention chirurgicale, mais dans certains cas elle est déclenchée par une néphropathie intrinsèque présentant une progression rapide.

Les symptômes incluent une anorexie, des nausées et des vomissements, évoluant vers des convulsions et un coma si la maladie n’est pas traitée. Des déséquilibres électrolytiques et des troubles acido-basiques se développent rapidement. Le diagnostic est fondé sur des examens biologiques de la fonction rénale, dont la créatinine sérique, l’indice d’insuffisance rénale et le sédiment urinaire. D’autres tests sont nécessaires afin de déterminer la cause. Le traitement doit être étiologique mais comprend également une prise en charge de l’équilibre hydroélectrique et parfois la nécessité de la dialyse.

Etiologie et physiopathologie

Urémie prérénale

Causes rénales

Urémie postrénale

Tableau. Causes principales d’insuffisance rénale aigue

Oligurie

Symptomatologie

Diagnostic

Cause

Tableau. Indices de diagnostic dans l’insuffisance rénale aigue

Pronostic

Traitement

Traitement d’urgence

Mesures générales

Prévention

INSUFFISANCE CHRONIQUE

Etiologie et physiopathologie

Tableau. Causes principales d’insuffisance chronique

Symptomatologie

Tableau. Classification de l’insuffisance rénale aigue versus chronique

Diagnostic

Classification

Traitement et pronostic

Régime alimentaire

Apports liquidiens et électrolytiques

Anémie et troubles de la coagulation

Insuffisance cardiaque

Médicaments

Dialyse

 

TRAITEMENT DE L’INSUFFISANCE RENALE

Tableau. Indications et contre-indications aux thérapies rénales substitutives

HEMODIALYSE

Accès vasculaire

Complications

Pronostic

HEMODIALYSE ET HEMOFILTRATION CONTINUES

DIALYSE PERITONEALE

Tableau. Complications du traitement de substitution rénale

Dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA)

Dialyse péritonéale cyclique continue (DPCC)

Dialyse péritonéale intermittente (DPI)

Accès

Complications

Pronostic

ASPECTS MEDICAUX DU TRAITEMENT SUBSTITUTIF RENAL A LONG TERME

Régime alimentaire

Anémie de l’insuffisance rénale

Facteurs de risque de maladie coronarienne

Hyperphosphatémie

Hypocalcémie et hyperparathyroïdie secondaire

Toxicité en aluminium

Maladie osseuse

Carences vitaminiques

Calciphylaxie

Constipation

 

MALADIES GLOMERULAIRES

SYNDROME NEPHRITIQUE

Tableau. Maladies glomérulaires en fonction de l’âge et de la forme

Tableau. Causes de glomérulonéphrite

NEPHRITE HEREDITAIRE (maladie d’Alport)

Symptomatologie

Diagnostic et traitement

NEPHROPATHIE A IMMUNOGLOBULINE A

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic

Traitement

GLOMERULONEPHRITE POSTINFECTIEUSE

Etiologie

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic et traitement

GLOMERULONEPHRITE RAPIDEMENT PROGRESSIVE

Tableau. Classification sérologique de la glomérulonéphrite à progression rapide

Maladie des Ac antimembrane basale glomérulaire ou MBG

GNRP à complexes immuns

GNRP pauci-immune

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic

Traitement

MALADIE DES MEMBRANES BASALES MINCES

SYNDROME NEPHROTIQUE

Etiologie et physiopathologie

Tableau. Causes de syndrome néphrotique

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic

Traitement

SYNDROMES NEPHROTIQUES CONGENITAUX

NEPHROPATHIE DIABETIQUE

Physiopathologie

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic et traitement

GLOMERULOSCLEROSE SEGMENTAIRE FOCALE

symptomatologie et diagnostic

Pronostic

Traitement

NEPHROPATHIE MEMBRANOPROLIFERATIVE

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic

Traitement

MALADIE A LESIONS MINIMES

Diagnostic

Traitement

SYNDROMES NEPHRITIQUES ET NEPHROTIQUES

GLOMERULOPATHIES FIBRILLAIRE ET IMMUNOTACTOIDE

GLOMERULONEPHRITE MEMBRANOPROLIFERATIVE

Type I

Type II

Type III

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic et traitement

NEPHRITE LUPIQUE

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic

Traitement

 

MALADIES TUBULO-INTERSTITIELLES

Physiopathologie

NECROSE TUBULAIRE AIGUE

Symptomatologie et diagnostic

Tableau. Distinction d’une nécrose tubulaire aigue d’une azotémie pré-rénale

Pronostic, traitement et prévention

NEPHROPATHIE DES PRODUITS DE CONTRASTE

NEPHRITE TUBULO-INTERSTITIELLE

Etiologie

Tableau. Causes de la néphropathie tubulo-interstitielle aigue

Tableau. Causes de néphrite tubulo-interstitielle chronique

La néphrite tubulo-interstitielle aigue

La néphrite tubulo-interstitielle chronique

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic

Traitement

NEPHROPATHIE PAR ABUS D’ANTALGIQUES

La néphropathie par abus d’antalgiques (NAA) est une NTIC provoquée par la prise cumulée, tout au long de la vie, de grandes quantités (par exemple plus de 2 kg) de certains antalgiques.

La NAA a été initialement décrite comme associée à l’abus d’associations d’antalgiques contenant de la phénacétine (généralement avec de l’aspirine, du paracétamol, de la codéine, ou de la caféine). Cependant, malgré le retrait de la phénacétine du marché, la NAA est toujours observée. Les études visant à identifier l’agent étiologique sont inconclusives, mais le paracétamol, l’aspirine et les autres AINS ont été impliqués. Le mécanisme reste inconnu. On ignore si les inhibiteurs de COX-2 causent une NAA, mais ces médicaments peuvent probablement entraîner un NTIA et un syndrome néphrotique dû à une maladie à lésions minimes ou à une glomérulonéphrite extramembraneuse.

La NAA prédomine chez la femme (avec un pic d’incidence entre 50 -55 ans).

Le patient présente une insuffisance rénale (dialyse), un sédiment urinaire banal, et une protéinurie non néphrotique. L’HTA et l’altération de la concentration urinaire sont fréquentes. Les coliques néphrétiques et l’hématurie sont des signes de nécrose papillaire qui se manifestent tardivement au cours de la maladie. Des symptômes chroniques de douleur musculosquelettique, de céphalées, de malaise, et de dyspepsie peuvent être les facteurs induisant l’utilisation des antalgiques à long terme plutôt que des effets de la NAA.

Le diagnostic est basé sur l’anamnèse et la TDM sans contraste. Les signes TDM de NAA sont une diminution de la taille des reins ; « des » contours bosselés, définis par au moins 3 identations dans le contour normalement convexe du rein ; des calcifications papillaires, qui ont une sensibilité de 92% et une spécificité de 100% pour le diagnostic précoce.

La fonction rénale se stabilise lorsque les antalgiques sont arrêtés, sauf si l’insuffisance rénale est avancée, auquel cas elle peut progresser vers une insuffisance rénale terminale. Le patient qui présente une NAA a un plus grand risque de carcinome des cellules transitionnelles des voies urinaires.

NEPHROPATHIES METABOLIQUES

Néphropathie uratique aigue

Néphropathie uratique chronique

Hyperoxalurie

Hypercalcémie

Hypokaliémie chronique

NEPHROPATHIE DES METAUX LOURDS

Plombs

Cadmium

Autres métaux lourds

NEPHROPATHIE DE REFLUX

Diagnostic

Traitement

MALADIE RENALE LIEE AU MYELOME

Maladies tubulo-interstitielles

Glomérulopathies

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic et traitement

 

ANOMALIES DU TRANSPORT RENAL

SYNDROME DE BARTTER

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic et traitement

SYNDROME DE LIDDLE

DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE

Symptomatologie

Diagnostic

Traitement

GLYCOSURIE RENALE

ACIDOSE TUBULAIRE RENALE

L’ATR de type1

L’ATR de type 2

L’ATR de type 4

Symptomatologie

Diagnostic

Traitement

ATR de type 1

ATR de type 2

ATR de type 4

 

PATHOLOGIES VASCULAIRES

NEPHROANGIOSCLEROSE OU NEPHROSCLEROSE HYPERTENSIVE BENIGNE

Trop d’hypertension cause une nécrose du rein.

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic et traitement

NEPHROANGIOSCLEROSE MALIGNE

Symptomatologie diagnostic

Pronostic et traitement

INFARCTUS RENAL

Occlusion aigue

Occlusion progressive chronique (sténose)

Symptomatologie

Diagnostic

Traitement

Occlusion aigue de l’artère rénale

Occlusion chronique progressive de l’artère rénale

HTA rénovasculaire

Les traitements sont généralement sans efficacité, à moins que la perméabilité vasculaire soit restaurée. Des inhibiteurs de l’IEC ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II peuvent être utilisés en cas d’infarctus rénal unilatéral unilatéral, mais pas dans le cas d’un infarctus bilatéral. Ces médicaments peuvent réduire le taux de filtration glomérulaire et augmenter l’urémie sérique et les taux de créatinine. Dans de tels cas, des antagonistes calciques (par exemple amlodipine, félodipine) ou des vasodilatateurs (par exemple hydralazine, minoxidil) doivent être ajoutés ou substitués.

EMBOLIES RENALES DE CHOLESTEROL

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic et traitement

NECROSE CORTICALE RENALE

Tableau. Causes de nécrose corticale rénale

Symptomatologie

Diagnostic

Tableau. Causes de nécrose corticale rénale

Pronostic et traitement

THROMBOSE DE LA VEINE RENALE

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic et traitement

SCLERODERMIE RENALE

Symptomatologie

Diagnostic

Pronostic et traitement

NEPHROPATHIE DREPANOCYTAIRE

Symptomatologie et diagnostic

Pronostic et traitement

Publié dans MEDECINE

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