Auxiliaire ambulancier 3
A.A.A. 3
HYGIENE ET PREVENTION
INFECTION ET DESINFECTION
1- LES MECANISMES DE L'INFECTION
2- LES TECHNIQUES DE NETTOYAGE, DE BIO-NETTOYAGE, DE DESINFECTION ET DE STERILISATION
3- PREVENTION DES RISQUES LIES A L'INFECTION EN MILIEU HOSPITALIER
4- LES RISQUES D'ACCIDENT D'EXPOSITION AU SANG
5- LES MALADIES NOCOSOMIALES
6- REGLES D'IDENTIFICATION ET D'UTILISATION DES MATERIELS ET DES PRODUITS
7- FICHES TECHNIQUES D'UTILISATION DES MATERIELS ET DES PRODUITS
8- REGLES CONCERNANT L'ISOLEMENT DES PATIENTS
9- REGLES CONCERNANT L'ELIMINATION DES DECHETS
10- GLOSSAIRE
11- BIBLIOGRAPHIE
INFECTION ET DESINFECTION
INTRODUCTION
Le problème de l'infection doit être un souci constant pour l'ambulancier; il doit toujours avoir présent à l'esprit deux impératifs:
- d'une part ne pas apporter de germes aux patients pris en charge (plaies, etc...) les germes étant les micro-organismes en général responsables d'infection (contagion),
- d'autre part, éviter de ecevoir et de disséminer les germes portés par les malades pris en charge (contamination).
1- LES MECANISMES DE L'INFECTION
I- NOTION D'INFECTION :
A) Définition
L'infection est due à la pénétration de bactéries ou de virus dans l'organisme puis à leur pullulation et à leur diffusion.
B) Les agents de l'infection
Deux grands types
1) Les bactéries
Ce sont des êtres unicellulaires, invisibles à l'oeil nu.
Bien que formées d'une cellule, les bactéries coniennent tous les organes nécessaires à la vie (respiration, digestion, excrétion, le noyau assurant la reproduction).
Parmi les principales bactéries, figurent les germes des infections chirurgicales (staphylocoques, streptocoques, colibacilles, bacille de la gangrène gazeuse...) et des infections médicales (bacille de Koch, bacille de la typhoide, gonocoque, tréponèm de la syphilis, pneumocoque, bacille de la peste et du choléra, bacille du tétanos).
2) Les virus
Ce sont des germes beaucoup plus petits encore. Ils ne peuvent être vus qu'au microscope électronique. Ils ne contiennent pratiquement que les organes de reproduction et ne peuvent vivre qu'en parasitant des cellules vivantes Ils ne donnent que des infections médicales (rage, polio, hépatite, herpès, grippe, SIDA).
3) A côté des bactéries et des virus, on peut éalement être infecté par des parasites (être plus élaboré que les actéries) ou des levures (champignons, mycoses). Ils donnent des manifestations pathologiques variées.
Exemples de parasites : poux, gale, paludisme.
4) Leur habitat
Virus et bacéris rolifrent dans le milieu etieurair, sol, eau, objet, animauxet l'homme lui-même sont recouverts d'une quantité importante e germes vivants. Certains germes ne peuvent vivre qu'en présence d'oxygène,is sont dits aérobies. D'autres ne vivent qu'à l'abri del'oxygène, ils sont dits anaérobies.
Certains germes sont rapidement détruits à la chaleur ouu au froid, d'autres sont très résistants et peuvent survivre pendant des années et vire jusqu'à des températures de 130 ° (spores tétaniques).
Dans nos cavités naturelles (fosses nasales, bouche, intestin grêle, colon) nous hébergeons une masse prodigieuse de germes; certains sont bien tolérés par l'organisme (saprophytes) d'autres peuvent provoquer dans certaines circonstances des manuifestations patholgiques (pathogènes).
5) Les principes de transmission des maladies infectieuses
Les agents de l'infection se transmettent de différentes façons:
- Par contact
Le contact est:
- soit direct, par la peau et les muqueuses. La plupart du temps, les mains en sont le vecteur, il s'agit alors d'une transmission manuportée.
- soit indirect par le biais d'un intermédiaire comme par exemple le matériel qu'utilise l'ambulancier.
- Par les goutelettes
Ce sont de fines gouttes d'eau émises en respirant, en parlant ou en toussant, qui contiennent les micro-organismes présents dans les voies aériennes et digestives supérieures. Comme elles sont lourdes, elles ne restent pas longtemps en suspension dans l'air et sont contaminantes sur une courte distance (inférieure à 1 mètre). Elles sont le vecteur de transmission de nmbreuses infections virales et bactériennes: grippe, angine, méningite...
- Par l'air
Les supports de cette contamination sont de très fines particules provenant de goutelettes déshydratées ou de poussères d'origine cutanée, textile ou végétale. Même en absence de la source, l'air reste contaminant et es particules dmeurent longtemps en suspension dans l'air. L'air est le vecteur de transmission de maladies : tuberculose, varicelle, rougeole...
- Par les produits biologiques
Cette transmission a lieu par contamination percutanée ou par projection d'un liquide biologique (sang, salive, urine...) à risque sur une muqueuse ou une peau lésée. Ce sont les exemples des accidents d'exposition au sang.
- Par de l'eau
L'eau peut être contaminée par des déjections humaines ou animales, des produits souillés... La transmission a lieu par contact direct ou par ingestion.
La connaissance des voies de transmission des micro-organismes permet d'adapter le choix des précautions à prendre pour prévenir leur diffusion.
C) Les moyens de défense de l'organisme contre les germes
1- Moyens de défense externe : la peau et les muqueuses
2- Moyens de défense interne
a) L'inflammation
b) L'immunité spécifique
c) L'immunité provoquée : la vaccination - la sérothérapie.
A) La vaccination
Elle consiste à introduire dans l'organisme des germes dont la virulence a été atténuée. Les globules blancs vont donc reconnaître ce germe et seront ainsi disposés pour plusieurs années à produire rapidement les anticorps actifs contre le germe ce qui fait que la maladie ne pourra pas apparaître.
En général, moyennant des rappels cette immunité par la vaccination peut être entretenue toute la vie de l'individu. C'est une méthode préventive.
Principales vaccinations :
- diphtérie
- tétanos
- polio
- hépatite B
- tuberculose
Noter qu'elle n'agit pas immédiatement et qu'il faut attenre quelques jours pour que ce mode de défense soit efficace.
b) La sérothérapie - sérums
On utilise les anticorps développés dans un organiosme qui a déjà lutté contre l'infection dojt on veut se protéger. Ces antcorps sont donc présents dans les sérums (humains, animaux) que l'on injecte à la personne infectée ou risquant de l'être.
La protection apportée par ces sérums est immédiate et efficace mais de courte durée (ce qui nécessite l'association sérothérape - vaccination). C'est une méthode curative.
D) L'action pathogène des microbes
Une fois introduits dans l'organisme, les microbes ont besoin d'un certain temps pour se multiplier et devenir dangereux par leur nombre et pour sécréter leurs toxines. Il existe donc un temps de latence entre l'entrée du germe et les manifestations pathologiques : temps d'incubation.
E) Modes de contagion entre individus
Les maladies dites "infectieuses" peuvet se transmettre d'un individu à l'autre. Elles se transmettentpar :
- l'appareil respiatoire : grippe - coqueluche - tuberculose...
- le tube digestif et les excréments : typhoide - dysenterie - gastro-entérite -... (rôle des mains mal lavées)
- la peau et les muqueuses : syphilis - Sida (plaies ouvertes et/ou contacts entre individus)
- l'appareil génito-urinaire : miction, copulation (cystite, urétrite...)
- le sang : hépatite B, C, Sida...
- par l'intermédiaire d'insectes : paludisme.
2- LES TECHNIQUES DE NETTOYAGE, DE BIO-NETTOYAGE, DE DESINFECTION E DE STERILISATION
METHODES DE DESTRUCTION DES GERMES
L'hygiène générale regroupe un ensemble de mesures qui ont pour but de s'opposer à la propagation des maladies transmssibles, en interrompant la chaîne de transmission par une action directe sur les germes dans les sites et sur les objets où ils peuvent se rencontrer. Ces mesures font appel à des "techniques d'asepsie et d'antisepsie" que le personnel dans son ensemble doit bien connaître, pour être efficace et fiable.
L'ASEPSIE
a. Définition: l'asepsie est l'ensemble des mesures prises pour empêcher tout apport de micro-organismes dans les tissus.
b. Méthode : l'asepsie engendre un comportement de l'ensemble du personnel soignant dans le but de préserver l'individu soigné. Il adoptera des "méthodes" ou techniques dites "aseptiques" pour tous les soins effectués.
c. Techniques : l'asepsie commence par la technique la plus simple, la plus élémentaire, mais aussi la plus impérative et la plus efficace : le lavage des mains, aussi bien à l'eau et au savon pour un lavage simple, qu'à l'aide d'un savon antiseptique pour un lavage antiseptique.
Le lavage des mains se fait :
- à la prise de service
- avant et après le soin ou entre deux soins pour un même patient
- après avoir touché un objet sale
- à la sortie des toilettes
- en quittant le service.
LE LAVAGE SIMPLE DES MAINS
OBJECTIF :
Prévenir la transmission manuportée des micro-organismes, permet d'éliminer la flore transitoire.
INDICATIONS :
A la prise de service et en le quittant
Après tout geste de la vie courante et soins non invasifs :
- Après être allé aux toilettes, s'être coiffé, s'être mouché, avoir fumé
- Avant et après le repas
- Avant et après tout soin non invasif
- Avant et après tout examen médical
- Après le port de gants...
MATERIEL - PRODUIT :
Savon doux bactériostatique
Essui-mains à usage unique.
TECHNIQUE :
Le lavge des mains ne peut se concevoir que les ongles courts, dépourvus de vernis etaprès avoir ôté les bijoux et la montre.
Pour la lavage simple des mains, le temps minimum est de 30 secondes.
Il faut :
1. Mouiller les mains à l'eau froide
2. Prendre une dose de savon liquide
3. Rajouter un peu d'eau pour obtenir de la mousse
4. Savonner soigneusement toute la surface des mains en insistant sur la paume, l'extrémité des doigts, les espaces interdigitaux, le dos des mains, le pourtour des ongles, les poignets
5. Rincer abondamment à l'eau froide
6. Sécher par tamponnement avec un essuie-mains à usage unique
7. Fermer le robinet avec le même essuie-mains
8. Jeter l'essuie-mains dans le sac à déchets domestiques, sans toucher la poubelle.
NB: En cas de réaction cutanée, prendre contact avec la médecine du travail.
LE LAVAGE ANTISEPTIQUE OU HYGIENIQUE DES MAINS
OBJECTIF :
Eliminer la flore transitoire, diminuer la flore commensale **.
INDICATIONS :
Lors de gestes invasifs
Lors de gestes septiques (pour se protéger et éviter la contamination croisée)
Lors de soins ou technique aseptique (sonde urinaire, cathéters, pansements...)
Le lavage antiseptique est à la base de tous les isolements.
MATERIEL - PRODUIT :
Savon antiseptique bactéricide, fongicide, virucide
Essuie-mains à usage unique.
TECHNIQUE :
Le lavage des mains ne peut se concevoir que les ongles courts, dépourvus de vernis et après avoir ôté les bijoux et la montre.
Pour le lavage antiseptique, le temps minimum est de 1 minute.
Il faut :
1. Mouiller les mains et les poignets à l'eau froide
2. Prendre une dose de savon antiseptique
3. Savonner pendant une minute en massant chaque main simultanément
4. Insister sur les espaces interdigitaux, le pourtour des ongles, les poignets
5. Rincer abondamment à l'eau froide en gardant les mains au-dessus des coudes
6. Sécher par tamponnement avec un essuie-mains à usage unique
7. Fermer le robinet avec l'essuie-mains
8. Jeter l'essuie-mains dans le sac à déchets domestiques sans toucher la poubelle
NB : En cas de réaction cutanée, prendre contact avec la médecine du travail.
** commensal (e) : se dit des microbes qui vivent habituellement à l'intérieur d'un organe ou d'un organisme sans lui causer aucun dommage.
LA SOLUTION HYDRO-ALCOOLIQUE
OBJECTIFS :
Réduire le nombre d'infections nocosomiales liées à la transmission manuportée des germes.
Permettre une désinfection rapide des mains et remplacer le lavage simple ou antiseptique des mains.
INDICATIONS :
En cas d'absence ou d'éloignement de point d'eau
Au cours des soins dispensés à un même patient : manipulation de sonde, vérification de pansements...
Entre deux actes limités à un simple contact avec le patient (bilan, brancardage...)
Lors d'une interruption de soins
Pour les soins en chaîne, exemple : aspiration de mucosités puis prise de la tension artérielle
Pour les soins faits en urgence
En complément d'un lavage simple des mains pour les soins nécessitant une asepsie rigoureuse
Avant de mettre des gants stériles
Lors d'isolement septique ou protecteur.
TECHNIQUE :
1. Verser quelques millilitres (inf à 5 ml) du produit au creux de la main
2. Se frotter les mains pour bien répartir le produit
Insiste sur :
- les espaces interdigitaux
- le bord cubital
- le pourtour des ongles
- la pulpe digitale
3. Ne pas rincer, ne pas essuyer
4. Laisser sécher quelques secondes
Au bout de trois applications, il est nécessaire de se laver les mains (les mains poissent)
NB : En cas de réactioncutanée, prendre contact avec la médecine du travail.
Six étapes bien orchestrées pour l'application des solutions moussantes ou des solutions hydro-alcooliques sur les mains
1. Paume contre paume
2. Paume de la main droite sur le dos de la main gauche et paume de la main gauche sur le dos de lamain droite
3. Paume contre paume, doigts entrelacés
4. Dos des doigts contre la paume opposée avec les doigts emboîtés
5. Friction circulaire du pouce droit enchâssé dans la paume gauche et vice-versa
6. Friction en rotation en mouvement de va-et-vient et les doigts joints de la main droite dans la paume gauche et vice-versa
L'ANTISEPSIE
a. Définition : L'antisepsie est une opération permettant de tuer ou d'inactiver les micro-organismes au niveau des tissus vivants (peau, muqueuses...)
Elle va utiliser des produits antiseptiques performants.
b. Méthodes : L'antisepsie peut se réaliser de deux façons :
- à titre préventif : se laver les mains avec de l'eau et du savon antiseptique
- à titre suratif : nettoyer une plaie infectée avec un antiseptique.
Ces prduits permettent de lutter contre l'infection.
c. Moyens : Les produits antiseptiques vont diminuer très fortement le nombre de bactéries ou de virus présents sur une surface vivante en les tuant ou en les neutralisant (la durée d'action est alors limitée ; les microbes non tués vont à nouveau se développer rapidement).
Ces produitsont une action externe, uniquement en application sur la peau ou sur les muqueuses.
d. Conseils d'utilisation des produits antiseptiques :
Bien lire la notice avant l'utilisation du produity antiseptique pour savoir :
- ce que l'on veut détruire : bactérie ou virus
- où l'utiliser : peau, muqueuses
- les conditions d'emploi : pur ou dilué
- la durée de contact : 1 minute ou plus
Il faut vérifier l'emballage :
- vérifier la mention "antiseptique"
- la date limite d'utilisation
Il faut vérifier l'aspect du produit : limpidité, matières en suspension...
e. Quelques produits antiseptiques :
Liqueur de Dakin, Mercryl Laurylé, Eau oxygénée, Merfène, Septivon, Bétadine
LE NETTOYAGE DES LOCAUX ET DU MATERIEL :
a. Définition : Le nettoyage est une opération d'élimination des salissures visibles (biologiques, organiques, liquides, etc.) par unprocédé respectant l'état des surfaces traitées.
L'efficacité d'un nettoyage dépend de 4 paramètres :
1. L'action chimique : dosage du produit
2. L'action mécanique : frottement ou non
3. Le temps d'action
4. La température
Ces paramètres sont indissociables
Le lavage consiste à applquer sur des surfaces une solution détergente ( se dit des corps préparés par l'industrie : savons, lessives...) pour décoller les salissures.
Le bio-nettoyage se pratique avec un nettoyant désinfectant, il est destiné à réduire momentanéent dans une zone à risques, la biocontamination d'une surface.
LA DESINFECTION :
a. Définition : La désinfection est une opération au résultat miomentané permettant de tuer ou d'inactiver les micro-organismes au niveau des surfaces inertes (plans de travail, sols...)
b. Matériel de désinfection :
La désinfection consistant à détruire sur une surface inerte les germes pathogènes là où ils se trouvent, il faudra utiliser le matériel adapté à la situation.
Exemples :
- Plan de travail : utiliser des lingettes imbibées d'un produit détergent - désinfectant dilué.
- Sol : utiliser un bac en plastique rempli d'eau froide dans laquelle on verse un produit désinfectant.
c. Produits désinfectants :
On utilise des désinfectants :
- sur le petit matériel et les instruments par immersion
- sur le mobilier et les équipements par essuyage humide
- sur les sols par dissolution dans l'eau de lavage.
d. Conseils d'utilisation des nettoyants - désinfectants :
Ces produits sont parfois toxiques et leurs règles d'utilisation doivent être respectées.
Il faut vérifier sur l'emballage :
- la mention "nettoyant - désinfectant"
- leurs spectres d'activités: bactéricide ou virucide
- les risques de projection sur la peau, les yeux
- les conditions d'emploi : pur ou dilué avec de l'eau
- le domaine d'utlisation
- les précautions spéciales.
LA STERILISATION
Définition : Action de rendre exempt de tous les germes pathogènes.
La stérilisation est le procédé qui permet la destuction totale de tous les germes microbiens, même les plus résistants: elle met en oeuvre du gros matériel (type autoclave) et du petit matériel.
- Le stérilisateur à chaleur humide (type autoclave)
- Le stérilisateur à vapeurs bactéricides
- Le stérilisateur à gaz d'oxyde d'éthylène
- Le stérilisateur à radiations ionisantes.
CONCLUSION :
En conclusion, on ne saurait assez insister sur l'importance des moyens prophylactiques dans le milieu hospitalier car c'est un milieu privilégié de transmissiondes microbes:
- par la concentration des malades qui s'y trouvent
- par l'exacerbation des virulences sur les terrains affaiblis de certains patients (ex: immunodéprimés)
- par le personnel qui est le meilleur moyen de transmission d'un malade à un autre.
Il est donc impératif de s'en tenir à des pratiques d'asepsie très rigoureuses qui conditionnent tout le reste.
Il ne faut jamais oublier les dangers qui guettet le malade à la moindre négligence, et donc se méfier en permanence de la routine.
3 - PREVENTION DES RISQUES LIES A L'INFECTION EN MILIEU HOSPITALIER
LE PERSONNEL :