Classification troubles mentaux DSM IV + CIM 10

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CLASSIFICATIONS TROUBLES MENTAUX

 

 

DSM IV FRANCAIS :

 

http://www.psychomedia.qc.ca/taxonomy/term/879

 

Wikipedia :http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-IV#DSM-IV_.281994.29

 

 

DSM IV ANGLAIS :

 

http://behavenet.com/apa-diagnostic-classification-dsm-iv-tr#301

 

http://dsm.psychiatryonline.org/book.aspx?bookid=22

 

http://www.dsmiv.org/

 

 

CIM 10 CHAP V FRANCAIS :

 

http://taurus.unine.ch/icd10?term=&select=2369#select

 

http://www.med.univ-rennes1.fr/noment/cim10/cim10-c5.c_p0.html

 

 

CIM 10 CHAP V ANGLAIS :

 

http://apps.who.int/classifications/icd10/browse/2010/en#/V

 

 

CIM ANGLAIS :

 

http://www.who.int/classifications/icd/icdonlineversions/en/

 

 

 

En préparation :

 

 

DSM V FRANCAIS :

 

Wikipedia :http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-5

 

 

DSM V ANGLAIS :

 

http://www.dsm5.org

 

 

 

Polémique:

 

Les troubles sexuels viennent d'être refusés comme critères diagnostiques tandis que l'anxiété devient une vraie maladie mentale (siècle de décadence avec assassinat des minima sociaux) (19.01.13).

 

DSM V : the future of psychiatric diagnosis :

 

http://www.dsm5.org/Pages/Default.aspx

 

 

Forum des psychiatres :

 

http://forumdespsychiatres.org/index2.php?option=com_content&do_pdf=1&id=593

 

Voir extraits ci-dessous

 

 

Medscape Troubles de l'humeur :

 

http://www.medscape.fr/humeur/articles/1364085/

 

Sans inscription : voir ci-dessous

 

 

Psychomedia :

 

DSM

 

http://www.psychomedia.qc.ca/taxonomy/term/818

 

Psychiatrie: les changements prévus dans le DSM-5

 

http://www.psychomedia.qc.ca/diagnostics/2010-02-10/quels-changements-sont-prevus-dans-le-dsm-v-manuel-diagnostic-des-troubles-mentaux

 

DSM-V: nouvelle définition des troubles de la personnalité proposée

 

http://www.psychomedia.qc.ca/troubles-personnalite/2010-02-12/dsm-v-et-troubles-de-la-personnalite-quelle-est-la-nouvelle-definition-proposee

 

Troubles de la personnalité: les nouveaux critères diagnostiques proposés pour le DSM-5

 

http://www.psychomedia.qc.ca/trouble-de-la-personnalite/2011-07-17/criteres-diagnostiques-du-dsm-5

 

Le trouble de personnalité narcissique éliminé du DSM-5

 

http://www.psychomedia.qc.ca/troubles-personnalite/2010-11-30/trouble-de-personnalite-narcissique-elimine-du-DSM-V

 

Infirmiers.com (voir ci-dessous) :

 

http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/psychiatrie-la-polemique-sur-le-dsm-continue.html

 

 

 

Plus :

 

American psychiatric association :

 

http://www.psych.org/

 

DSM IV et V :

 

http://www.psych.org/practice/dsm

 

 

American Psychological Association :

 

http://www.apa.org/

 

Psychology topics:

 

http://www.apa.org/topics/index.aspx

 

All topics

 

 

 

Le public est-il appelé à donner son avis ?

 

http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=116372

 

 

 

EXTRAITS FORUM DES PSYCHIATRES

 

- Mais détrompons-nous. Après avoir parcouru des pages et des pages où l’on argumente sur les inconvénients et les avantages des différentes approches les experts commentent, en passant, ceci : « La plupart des troubles de la personnalité du DSM-IV ont été dévéloppés par des cliniciens ayant une orientation psychanalytique, tandis que maintenant, ces catégories sont utilisées par des cliniciens ayant une orientation cognitivo-comportamentale et neurobiologique » (p. 134).

 

On voit que les experts nous font patienter quelques 100 pages avant de dire de quoi il s’agit : out la psychanalyse.

 

- Mais ne perdons pas le fil du débat central de « A research agenda for DSM V »: les experts proposent de s’éloigner des catégories, disons-le, psychanalytiques : névrose, psychose, perversion ou névrose, psychose, borderline qui sont à la base de la classification actuelle des troubles de la personnalité.

 

- Autrement dit : psychose, névrose, borderline ou psychose, névrose, perversion.

 

- Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Que l’approche « dimensionnelle » ne changera strictement rien aux catégories et que la seule différence dans le prochain DSM c’est que les troubles de la personnalité seront définis uniquement à partir des échelles, qui mesureront le comportement, et d’une conception dite « cognitive » du tempérament.

 

- Le passage du DSM-IV au DSM-V concernant les troubles de la personnalité semble être le dernier « tour de vis » pour écarter la psychanalyse des classifications internationales des maladies mentales.

 

Il n’y aura pas, au fond, de changement de « structure », mais un changement de méthode.

 

 

De Medscape France

 

Le Dr Maurice Corcos dénonce les dérives du DSM-V

 

Le Dr Corcos réagit à la publication de la première mouture du DSM-V, aux critiques de l'American Psychological Association et à la réponse de l'American Psychiatric Association.

 

Auteur : Aude Lecrubier

 

1 mars 2012

 

Point de vue du Dr Maurice Corcos

 

L'American Psychological Association a émis, il y a quelques semaines, une pétition exprimant de «sérieuses réserves» au sujet de la prochaine édition en cours d'élaboration du DSM-5, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ("Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders"), à paraitre en mai 2013 [1].

 

La pétition, qui a recueilli près de 5000 signatures de professionnels de la santé mentale, d'organisations et d'étudiants, reproche au texte, l'inclusion de nouveaux diagnostics non validés, l'abaissement des seuils diagnostiques existants, et un manque de rigueur scientifique et d'examen indépendant des données.

 

Dans une lettre de réponse [2], le Dr Darrel A. Regier, directeur de recherche à l'American Psychiatric Association (APA) et Vice Président du groupe de travail DSM-5 (Arlington, Etats-Unis) a réfuté certaines critiques.

 

Concernant les questions centrales des seuils diagnostics et de la définition des troubles mentaux, le Dr Regier a insisté sur le fait qu'il était important de préciser les « zones grises » en pratique clinique. Il espère pour cela rendre les diagnostics plus quantitatifs. « Notre objectif avec le DSM-5 est de le peaufiner, de l'affiner pour obtenir une meilleure évaluation, comme pour la pression artérielle ou les estimations du cholestérol », explique t-il.

 

Medscape France a demandé au Dr Maurice Corcos, psychiatre (Institut Mutualiste Montsouris, Paris) et auteur du livre « L'homme selon le DSM. Le nouvel ordre psychiatrique » publié aux éditions Albin Michel, son point de vue sur la réponse du Dr Regier et sur la nouvelle version du DSM-5.

 

Medscape France : Quelle est votre réaction à la réponse du Dr Regier ?

 

Maurice Corcos : La réponse du Dr Regier, à la pétition des travailleurs sociaux, des pédiatres, des psychiatres, et de tous les autres soignants dans le champ de la santé mentale est, pour moi, absolument édifiante. Il reconnait mollement qu'il y a des abus, des conflits d'intérêt, qu'un certain nombre de catégorisations ne correspondent pas à la clinique, qu'il faut qu'il y ait des membres indépendants de l'APA. Bref il gère la crise… mais envisage de ne rien stopper. Il reste persuadé qu'il est possible de trouver des marqueurs biologiques de la maladie mentale à l'image de ce que sont les marqueurs pour le cholestérol et l'hypertension.

 

Dire que l'on va pouvoir avoir des indices biologiques, des quantum d'affects, d'angoisse ou de dépression, c'est évidemment une approche "biologisante", idéologique, qui n'a pas de sens. Elle ne se base sur aucune donnée scientifique et méconnaît gravement le psychisme humain.

 

Ce qui importe dans la prise en charge d'un patient, ce n'est pas uniquement d'apprécier le quantum d'angoisse ou de dépression des patients qui est difficile à objectiver [et que nous n'objectiverons pas biologiquement] mais, avant tout, subjectivement, dans la relation à lui. Ce qui importe pour le clinicien, c'est d'objectiver la nature de l'angoisse et son lien avec un événement conjoncturel, environnemental, passé, présent, ou anticipant le futur, en même temps que d'apprécier la vulnérabilité biologique du patient.

 

Que le Dr Regier envisage des examens para-cliniques en psychiatrie comme l'imagerie médicale, ou le niveau d'angoisse et de dépression à la mesure du cholestérol ou de la tension artérielle est pour moi le témoin que ce qui l'intéresse c'est moins le malade que la maladie et qu'il rêve de maladies qui obéiraient à des perspectives évolutives toutes tracées, appréhendables par des mesures radiologiques et biologiques… comme une courbe de température. Le problème pour lui c'est que ça ne se passe pas comme ça avec l'être humain.

 

N'estimez-vous pas, comme le Dr Regier, qu'il est important de limiter les « zones grises » en pratique clinique ?

 

M. C. : Non, et c'est même la plus importante de mes critiques. Le Dr Regier veut réduire les zones grises. Or, tout clinicien voit bien qu'en pathologie mentale il y a le plus souvent un continuum du normal au pathologique même quand il y a des vulnérabilités biologiques évidentes.

 

Un bon nombre de choses, que nous percevons comme morbides, sont des contre-investissements de désirs profonds qui se révèlént angoissants plutôt que des symptômes. En fonction de l'échange, dans la relation thérapeutique, et dans la psychothérapie, ce que nous avions cru être des zones de pathologie peuvent inverser leur valence énergétique pour être à la source de la guérison. Il n'y a pas destructivité ou créativité. L'élan psychique qui permet la destructivité est le même que celui qui permet la créativité. La balance dépend de la rencontre avec l'environnement qui accrédite, valide ou non le sujet. Il faut savoir écouter un patient dans son ambivalence, son ambiguïté, qui n'a rien de blanc ou noir ou de sain ou de pathologique. Effacer les zones grises, c'est encore une théorie. Ceux qui voudraient être normatif et mettre les patients dans une case n'ont pas compris que, la plupart du temps, tous les êtres humains sont dans cette zone grise. Et s'ils veulent percevoir ce qui se cache derrière cette notion de zone grise, je les invite à lire le petit texte du même nom de Primo Levi.

 

Et en ce qui concerne l'inflation diagnostiquedénoncée par les signataires de la pétition?

 

M. C. : Le Dr Regier n'explique pas l'inflation diagnostique entre les premiers DSM et le DSM-V. Il n'explique pas comment la timidité devient phobie sociale, pourquoi les critères de l'anxiété généralisée sont abaissés, comment le critère de dépression majeure de « durée indéterminée » dans les premières versions du DSM, est passé à « durée prolongée », à « durée à deux mois », puis à « durée à 15 jours ». Ce qui est dénoncé dans le Lancet de ces derniers jours. C'est l'appréciation uniquement quantitative du DSM qui ne repose sur aucun élément scientifique de terrain qui explique cette inflation qui vise surtout à favoriser la prescription de médicaments.

 

Tout ceci est-il étranger au fait qu'un certain nombre de membres de l'APA ont des conflits d'intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques ?

 

Les critiques mettent, spécifiquement, en avant, le cas des enfants…

 

M. C. : En effet, si nous prenons le cas du trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), par exemple, l'augmentation du nombre de diagnostics d'hyperactivité posés pas les psychiatres, les enseignants, voire les parents, a été de près de 600% en 6 ans.

 

Ces enfants peuvent être dans d'autres structurations psychiques, en particulier dépressives avec des réactions maniaques. Leur donner des amphétamines-like sans savoir quels seront les effets sur la croissance globale et tout particulièrement cérébrale est très problématique. Cette « épidémie » d'hyperactivité se régularisera comme celle des attaques de panique ou des personnalités multiples, avant elle, mais, d'ici là, de nombreux enfants auront été mis sous des traitements longs, leur souffrance n'aura pas été entendue et ils auront subi les effets secondaires de ces traitements. De plus, ces traitements on le sait, n'ont pas montré d'effets positifs à long terme sur les troubles du comportement et les effets de marginalisation sociale. Pourquoi ? Peut-être parce que leur souffrance n'a pas été entendue et se réactive à l'adolescence.

 

Il ne faut pas être manichéen, l'hyperactivité de l'enfant existe. Et oui, elle est sous-tendue par une vulnérabilité biologique et elle doit être traitée mais, incontestablement, il y a eu de nombreux dérapages diagnostiques.

 

Mais le plus grave est l'abaissement des seuils diagnostics d'une manière générale et, en particulier, le fameux syndrome de psychose atténuée. Aucune étude scientifique n'a montré la validité scientifique des critères qui permettent de déterminer ce syndrome de psychose atténuée. Nous allons mettre sous neuroleptiques des enfants et des préadolescents face à des symptômes non spécifiques. Même si le traitement fonctionne un moment, parce que le patient est dégagé passivement de ses symptômes pendant un temps, bon nombre de ces patients qui ne sont pas du tout dans une orientation psychotique vont subir des traitements neuroleptiques dont on sait qu'ils ont potentiellement des effets métaboliques et peut-être cardiaques graves. Nous n'en connaissons même pas les effets sur la croissance cérébrale. Et surtout, qui imagine l'impact psychologique d'un tel traitement et des mesures psycho éducatives et sociales qui l'accompagnent sur des sujets singuliers dont la structuration psychique était en devenir.

 

Rappel des points de controverse

 

Au centre de la controverse autour du DSM-V, les propositions d'inclusion de nouveaux troubles dans le DSM-5.

 

A titre d'exemples, le « syndrome d'apathie », le « trouble d'addiction à internet » et le « syndrome d'aliénation parentale » sont critiqués pour le manque de preuves scientifiques qui permettraient de les qualifier de troubles spécifiques.

 

Autre sujet de préoccupation, l'abaissement des seuils diagnostics, en particulier, de :

 

  • la qualification de « syndrome de psychose atténué » qui décrit des expériences fréquentes dans la population générale et qui avait d'abord été proposé sous le nom de « syndrome de risque de psychose » ;
  • la suppression de l'exclusion du deuil pour le diagnostic du trouble dépressif majeur (dépression majeure);
  • la réduction des critères pour le diagnostic du trouble « déficit de l'attention »,
  • la réduction des critères et de la durée des symptômes pour le diagnostic du trouble d'anxiété généralisée.

 

Enfin, l'inquiétude concerne également des modifications proposées à la définition de troubles mentaux qui mettent davantage l'accent sur les théories biologiques.

 

Le Dr Maurice Corcos est auteur du livre « L'homme selon le DSM. Le nouvel ordre psychiatrique » publié aux éditions Albin Michel.

 

Liens

 

 

Références

 

1. Society for Humanistic Psychology, Division 32 of the American Psychological Association…Open Letter to the DSM-5. 22 octobre 2011.

 

2. American Psychiatric Association. DSM-5 Task Force members.Lettre de réponse à la pétition de la division 32 de la Society for Humanistic Psychology. 4 novembre 2011.

 

 

Psychiatrie : la polémique sur le DSM-V continue

14.05.2012 | Mise à jour le 15.05.2012

 

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La polémique continue sur la nouvelle version en cours d'élaboration du manuel américain de diagnostic des maladies psychiatriques, le DSM-V, malgré la décision de l'American Psychiatric Association (APA) de supprimer les définitions de deux nouvelles maladies qui suscitaient des controverses.

Alors que vient de se terminer le congrès annuel de l'APA à Philadelphie, le DSM-V, qui est prévu pour être publié en 2013, semble moins que jamais proche d'être finalisé. Un appel à revoir le projet actuel (dsm5-reform.com) a d'ores et déjà récolté plus de 13.000 signatures de médecins dans le monde.

Le DSM-V est élaboré par l'APA mais a une influence largement au-delà des États-Unis car il est utilisé dans de nombreux pays. La précédente version, le DSM-IV, date de 1994 et sa révision (DSM-IVR) de 2000.

Des versions du projet de DSM-V ont déjà été rendues publiques pour pouvoir faire l'objet de commentaires et suggestions. Plusieurs introductions de nouveaux syndromes ont suscité des débats en raison de leur imprécision et du risque de considérer comme pathologiques des situations qui ne le sont pas.

L'existence de liens avec l'industrie pharmaceutique de nombreux experts ayant participé à l'élaboration du manuel a été également critiquée.

Face aux levées de boucliers, l'APA vient de décider le 9 mai 2012, à la fin de son congrès annuel, de retirer deux nouvelles maladies dont les définitions avaient été introduites dans le texte en projet. Il s'agissait du syndrome de psychose atténuée (attenuated psychosis syndrome) et du trouble mixte anxiété-dépression (mixed anxiety depression disorder). Ces deux diagnostics ont eu de mauvaises performances dans des essais en pratique clinique et étaient vivement critiqués.

Interrogé par l'agence Reuters, le Dr Wayne Goodman du Mount Sinai Medical Center à New York est satisfait de ce retrait. Il estime qu'avec le trouble mixte anxiété-dépression il y avait un risque de diagnostiquer de nombreuses personnes qui n'auraient pas répondu aux diagnostics d'anxiété ou de dépression séparément, conduisant à un surdiagnostic.

Quant au syndrome de psychose atténuée, potentiellement utile en recherche pour identifier des personnes à risque de psychose, il risquait d'identifier comme malades mentaux des personnes "juste un peu différentes". De plus, sa valeur prédictive du développement ultérieur d'une psychose n'est pas claire.

Le Pr Robin Murray du King's College à Londres estime lui aussi que ce syndrome, s'il avait été conservé, "aurait fait beaucoup de mal en poussant les médecins à évoquer des risque imaginaires de psychose, et en effrayant inutilement les patients sur un risque de devenir fou".

Mais même après le retrait de ces deux nouveaux diagnostics qui suscitaient des controverses, d'autres modifications par rapport au DSM-IV continuent de poser des problèmes.C'est le cas du retrait du syndrome d'Asperger forme atténuée d'autisme, qui se retrouve fondu dans le diagnostic large de trouble autistique. A l'inverse des nouvelles maladies qui risquent d'induire un surdiagnostic, la disparition du syndrome d'Asperger pourrait priver de soins des personnes qui en ont besoin.

D'autres diagnostics contestés sont encore dans le texte, comme le trouble d'opposition avec provocation (oppositional defiant disorder) ou le syndrome d'apathie (apathy syndrome) qui, eux aussi, pourraient conduire à considérer comme ayant une maladie psychiatrique des personnes ayant juste des comportements sortant un peu de la norme.

Pour Allen Frances de la Duke University à Durham, interrogé par Reuters, le DSM-V n'est "tout simplement pas utilisable" et nécessite au moins une année supplémentaire de révision indépendante et de réévaluation.

Lucy Johnstone du Cwm Taf Health Board au Pays de Galles estime que le DMS-V "est mauvais dans le principe, car il est basé sur la redéfinition d'un large champ de réactions compréhensibles aux circonstances de la vie, en 'maladies' qui deviennent alors la cible de médications toxiques fortement promues par l'industrie pharmaceutique".

Certains spécialistes estiment également que les diagnostics psychiatriques, qui restent basés sur des symptômes, devraient être plus basés sur des résultats d'examens biologiques et d'imagerie. A ce niveau, le projet de DSM-V n'apporte rien par rapport aux précédentes versions.

 

Rappel d'un article précédent qui a été supprimé sur ce blog:

http://santepsy.centerblog.net/1-classification-troubles-mentaux-dsm-iv-cim-10

http://santepsy.centerblog.net/1-

 

Publié dans PSY

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