Néonatalogie

Publié le par ***

 

1. La naissance assistée

Développement de la néonatalogie : la fin d'une fatalité

La néonatalogie, au sens moderne du terme, c'est-à-dire à partir de l'utilisation de techniques de réanimation, est née à la fin des années soixante. Depuis cette époque, les progrès ont évolué en continu et ont été marqués par plusieurs grands acquis : la régionalisation des soins, la corticothérapie pour la mère en menace d'accouchement prématuré, le surfactant et les améliorations de la ventilation assistée. Le Pr Guy Moriette, chef du service de néonatalogie de l'hôpital Port-Royal (Paris) brosse le tableau de l'histoire de la médecine néonatale.

« A l'origine, raconte le Pr Moriette , il faut citer le nom du Pr Alexandre Minkowski qui, le premier, a commencé à échafauder, dès la fin de la dernière guerre, les bases passionnantes des actions à mener dans l'intérêt des nouveau-nés et de leurs mères. Le premier service a été ouvert par ses soins en 1967 à la maternité. Deux ans auparavant, le Pr Gilbert Huault avait ouvert le premier (…)

Le Quotidien du Médecindu 15/06/2001 (1963 mots)

            

 

2. Chirurgie in utero contre spina-bifida

Le « New England Journal of Medicine » dévoile aujourd’hui en ligne les résultats d’une grande étude américaine qui ne sera publiée que le 24 mars : la chirurgie fœtale donne de meilleurs résultats dans le myéloméningocèle (forme sévère de spina bifida) que la chirurgie réalisée après la naissance, avec notamment de meilleures fonctions motrices et un bien moindre recours au shunt pour lutter contre l’hydrocéphalie.

« C’EST LA PREMIÈRE FOIS que nous pouvons offrir un espoir aux parents qui reçoivent un diagnostic prénatal de spina bifida » , souligne Scott Adzick, principal auteur de ce travail. Le myéloméningocèle est la forme la plus sévère de spina-bifida. Les survivants à long terme ont de graves handicaps, notamment paralysies, dysfonctions urinaires et fécales, hydrocéphalie (la fuite de liquide céphalo-rachidien (…)

Le Quotidien du Médecindu 11/02/2011 (758 mots)

           

 

3. Chirurgie foetale : Français et Américains n'ont pas la même approche

Lors d'un congrès organisé par la fondation de l'Avenir sur « la chirurgie de demain », une table ronde a été consacrée à la chirurgie foetale. Des interventions spectaculaires, réalisées aux Etats-Unis, pourraient laisser croire que l'avenir est aux gestes invasifs. L'attitude américaine est toutefois dictée par les contraintes juridiques locales en matière d'interruption médicale de grossesse. En France, où il n'existe pas de date butoir avant la naissance, on se concentre sur le pronostic de l'anomalie. De l'avis général, cette attitude sauve davantage d'enfants qu'elle n'en condamne.

La chirurgie foeœtale est une question aussi difficile au plan technique qu'au plan éthique, et qui se trouve être largement conditionnée par le cadre juridique donné à l'interruption de grossesse. Il faut en fait distinguer la chirurgie à utérus ouvert des gestes que l'on commence à effectuer sous foetoscopie. C'est la première qui pose problème. Elle se développe aux Etats-Unis, où l'interruption (…)

Le Quotidien du Médecindu 07/02/2001 (959 mots)

         

 

4. Le CAMSP du CHU de Rennes

Les nouveau-nés vulnérables mieux suivis

Le Centre d’action médico-social précoce (CAMSP) du CHU de Rennes, inauguré il y a quelques jours, cible prioritairement les enfants issus de la réanimation/néonatalogie. Ces nouveaux-nés dits vulnérables ne pouvaient pas bénéficier jusque-là d’un dépistage et d’un suivi systématique. Outre son intervention directe, le CAMSP va coordonner la prise en charge.

DE NOTRE CORRESPONDANT OUVERT en janvier 2010 et inauguré fin septembre, le Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) du CHU de Rennes a connu « une montée en charge rapide », selon son responsable, Gilles Bretaudeau : 284 enfants accueillis, plus de 385 consultations réalisées. Ces chiffres ne constituent pas une surprise pour l’équipe pluridisciplinaire. Lancé dès 1994, ce projet d’un CAMSP (…)

Le Quotidien du Médecindu 18/10/2010 (595 mots)

               

 

5. Paralysie Cérébrale

Première cause de handicap moteur chez l’enfant

En France, la paralysie cérébrale/infirmité motrice cérébrale (PC/IMC) concerne 125 000 personnes et leurs familles. Résultant de lésions survenues sur le cerveau en développement, elle peut toucher n’importe quel nouveau-né. Pour mieux connaître les attentes des patients et les priorités de recherche, la Fondation Motrice a mené une étude prospective sur le sujet.

LA PC/IMC reste trop souvent méconnue alors que ce n’est pas une maladie rare : elle touche un enfant sur 450, soit 1 800 nouveau-nés par an. Les enfants nés prématurément y sont particulièrement exposés. La PC/IMC résulte de lésions non progressives survenues sur le cerveau en développement de l’enfant pendant la période fœtale, l’accouchement ou les deux premières années de la vie. Ces lésions (…)

Le Quotidien du Médecindu 28/04/2009 (717 mots)

                 

      
 
6. Mieux vaudrait parler d’irritabilité

Coliques du nourrisson : le côlon pas toujours responsable

Fréquentes et bénignes, les coliques du nourrisson touchent un grand nombre d’enfants, du monde entier, à partir de la 2e semaine de vie. Après avoir éliminé une maladie organique (allergie au lait de vache, reflux gastro-œsophagien), le médecin se doit de rassurer les parents et leur apprendre à calmer le bébé. Cette période délicate cesse spontanément vers 3-4 mois.

UNIVERSELLEMENT utilisé, le terme de « coliques du nourrisson » devrait plutôt être remplacé par le terme « irritabilité », précise le Pr Christophe Dupont, chef du service de néonatalogie et nutrition de l’hôpital Cochin-Saint Vincent de Paul, à Paris, qui ajoute : « En effet, l’enfant pleure mais la raison est difficile à trouver et le colon, à l’origine du terme " coliques " n’est probablement (…)

Numéro Spécialdu 21/09/2010 (564 mots)

                

 

7. Assises de la Fondation PremUp

Halte à la douleur du nouveau-né

La douleur du fœtus et du nouveau-né prématuré est le thème des assises de la Fondation PremUp, qui se tiennent ce samedi à Paris.

AVEC 50 000 BÉBÉS prématurés par an, la France déplore une augmentation du phénomène de 15 % en 10 ans. Principaux responsables, les maternités tardives, les grossesses multiples et les accouchements provoqués avant le terme pour protéger la santé de la mère et de l’enfant. Aujourd’hui, 2 000 (…)

Le Quotidien du Médecindu 04/06/2010(959 mots)

              

 

8. Soins en réanimation

Le prématuré ressent davantage la douleur qu’un enfant à terme

Les nouveaux nés nécessitant des soins en réanimation ont soumis à des gestes invasifs répétés qui engendrent la douleur. La meilleure stratégie pour soulager cette douleur est l’association de moyens pharmacologiques et non pharmacologiques.

LA CAPACITÉ du nouveau-né à ressentir la douleur n’est plus remise en question. Non seulement le plus petit prématuré est capable de percevoir, de répondre et probablement de mémoriser une stimulation nociceptive mais en plus il ressent la douleur de façon plus intense, plus diffuse et plus prolongée qu’un enfant à terme. La prise en charge de la douleur chez les nouveau-nés prématurés hospitalisés (…)

Le Quotidien du Médecindu 13/10/2009(411 mots)

             

 

9. Le palivizumab chez les anciens prématurés

Bons résultats en prophylaxie de la bronchiolite

LA BRONCHIOLITE, le plus souvent bénigne, peut être grave chez certains enfants particulièrement vulnérables : ceux âgés de moins de six semaines, les prématurés ou bien encore ceux atteints d’une cardiopathie congénitale, d’une dysplasie bronchopulmonaire, d’un déficit immunologique congénital ou (…)

Le Quotidien du Médecindu 11/05/2010(518 mots)

la prééclampsie, première cause de prématurité induite en France

            

 

10. Le poids de la génétique et du régime lacté

Facteurs de risque d’allergie alimentaire du nourrisson

L’exposition à des facteurs environnementaux ou endogènes en période pré et périnatale peut retentir sur le développement de l’allergie alimentaire dans la petite enfance.

Trois types de facteurs Trois types de facteurs ont été mis en cause : des facteurs génétiques (atopie familiale), des facteurs exogènes (exposition de la mère pendant la grossesse, administration prénatale de progestérone), des facteurs altérant la flore intestinale (naissance par césarienne, antibiothérapie chez le nouveau-né). La plupart des études se sont intéressées à l’influence d’un facteur (…)

Le Quotidien du Médecindu 27/11/2009(642 mots)

           

 

11. Naissances de jumeaux après une PMA

Des complications plus fréquentes jusqu’à 3 ans

LES JUMEAUX nés après une AMP (aide médicale à la procréation) ont une évolution plus compliquée au cours des trois premières années de leur vie que des jumeaux conçus spontanément. « Les parents qui sont traités pour infertilité devraient être informés qu’en plus du risque accru de complications pendant la période périnatale, les jumeaux peuvent avoir besoin d’une hospitalisation en unités (…)

Le Quotidien du Médecindu 25/05/2009(354 mots)

           

 

12. Sensibilité aux infections et prématurité

Jusqu'en 1970, un excès de mortalité chez les garçons

Jusqu'en 1970, l'écart de mortalité infantile entre les garçons et les filles s'est creusé. La plus grande sensibilité des garçons aux infections et leur tendance majorée à la prématurité pourrait expliquer cette donnée.

Le Quotidien du Médecindu 26/03/2008(677 mots)

             

 

13. Prévenant les apnées en réanimation néonatale

La caféine améliore le développement neurologique

Depuis de nombreuses années, les prématurés reçoivent de la caféine en prévention des apnées, avec la crainte d'un effet négatif sur leur développement. Il n'en est rien, bien au contraire, suggère une étude internationale.

C'EST UN ÉLÉMENT de preuve attendu sur la prescription de caféine en néonatalogie qu'apporte une étude internationale. Des craintes existaient sur le devenir des enfants traités par cette méthylxanthine, prescrite en prévention des apnées du prématuré. L'étude parue dans le « New England Journal of Medicine » se montre très rassurante. Voici quelque trente ans que les prématurés reçoivent des méthylxanthines (…)

Le Quotidien du Médecindu 08/11/2007 (579 mots)

             

 

14. Entérocolite nécrosante du prématuré

L'intérêt d'une supplémentation par des probiotiques est montré

Une métaanalyse de sept études randomisées contrôlées montre un effet significatif des probiotiques dans la prévention de l'entérocolite nécrosante chez les prématurés. Les probiotiques apportent aussi une réduction de la mortalité totale.

L'ENTéROCOLITE nécrosante est une atteinte grave qui menace principalement les enfants nés avant terme, en particulier s'ils sont de petit poids de naissance ou très prématurés. La prévalence de l'infection est de 7 % chez les prématurés de très petit poids de naissance. L'entérocolite nécrosante représente de 1 à 5 % des causes d'admission dans les unités de soins intensifs en néonatalogie. Le taux (…)

Le Quotidien du Médecindu 14/05/2007 (535 mots)

              

 

15. Le NO dans la détresse respiratoire des prématurés

Des effets opposés selon les sous-groupes

Le « New England Journal of Medecine » publie deux études évaluant le monoxyde d'azote (NO) inhalé chez les grands prématurés en détresse respiratoire. L'une suggère un effet délétère chez les prématurés de très petit poids (< 1 000 g), sévèrement malades ; l'autre suggère, chez les moins malades, un bénéfice à court terme (réduction de la mortalité et de la maladie pulmonaire chronique) et à long terme, avec un meilleur développement cognitif à deux ans. Dans l'attente de travaux complémentaires, ce traitement doit être réservé aux essais cliniques.

De notre correspondante à New York EN FRANCE, la grande prématurité concerne aujourd'hui 1,6 % des naissances, soit, chaque année, près de 12 800 enfants nés avant la 32e semaine de gestation. Même si le problème de la survie des grands prématurés est maintenant mieux maîtrisé, l'immaturité des grandes fonctions physiologiques (respiration, digestion, circulation sanguine) à la naissance engendre (…)

Le Quotidien du Médecindu 27/07/2005 (925 mots)

                 

 

16. Grands prématurés : le monoxyde d'azote améliore le pronostic

Une étude nord-américaine menée sur des enfants prématurés de moins de 34 semaines de gestation montre que l'utilisation systématique de monoxyde d'azote permet de diminuer l'incidence des décès et des pathologies pulmonaires. Des travaux en cours devraient permettre de déterminer les populations les plus à même de bénéficier d'un tel traitement.

Au cours des trente dernières années, les progrès en néonatalogie ont fait de cette subspécialité une discipline à part entière centrée sur la prévention et le traitement des pathologies respiratoires des nouveau-nés. Ces maladies ne se limitent généralement pas à l'appareil respiratoire : les enfants sont aussi fréquemment sujets aux pathologies cardio-vasculaires à moyen terme, leur susceptibilité (…)

Le Quotidien du Médecindu 27/11/2003 (680 mots)

CIPP 5e Congrès international de pneumologie pédiatrique 18-21 Février 2002 - Nice

                     

 

17. Les facteurs anté et postnataux responsables de la dysplasie bronchopulmonaire

La dysplasie bronchopulmonaire s'observe de plus en plus en l'absence de détresse respiratoire. La prématurité et l'inflammation prénatale sont les deux facteurs étiologiques retenus. Alors que les stéroïdes sont remis en cause, des recherches débutent sur l'intérêt du monoxyde d'azote.

CONGRES HEBDO La dysplasie bronchopulmonaire est classiquement définie par la nécessité d'une oxygénothérapie après 28 jours de vie chez un nouveau-né prématuré ayant souffert d'une détresse respiratoire aiguë à la naissance, le plus souvent de maladie des membranes hyalines. Actuellement, en raison des progrès dans la prise en charge initiale des nouveau-nés extrêmement prématurés, la dysplasie (…)

Congrès Hebdodu 05/04/2002 (627 mots)

                     

 

18.

5E CONGRES DE PNEUMOLOGIE DE LANGUE FRANCAISE 24-27 JANVIER 2001 - Paris

Le devenir respiratoire incertain des grands prématurés

La survie des grands prématurés expose à un haut risque de développement d'une dysplasie broncho-pulmonaire avec des séquelles préoccupantes dans les deux premières années de la vie. Passé ce cap, une amélioration progressive de la fonction respiratoire permet à l'immense majorité de ces enfants d'avoir une vie normale à l'âge scolaire.

CONGRES HEBDO LE QUOTIDIEN - Les progrès en néonatalogie permettent la survie de grands prématurés. Mais à quel prix sur le plan pulmonaire ? Pr Christophe DELACOURT - La survie des grands prématurés expose au risque de dysplasie broncho-pulmonaire, avec un risque plus élevé (au moins 70 %) pour les très grands prématurés, c'est-à-dire ceux qui sont nés avec un terme inférieur à 28 semaines (…)

Congrès Hebdo du 24/01/2001 (689 mots)

  
     
   

 

Dysplasie broncho-pulmonaire :
DEFINITION
Anomalie de développement survenant chez le prématuré (nourrisson de très faible poids) et concernant les tissus entrant dans la composition des bronches et des poumons. Ceci survient chez un nouveau-né traité par une ventilation à pression positive (apport d'air sous une pression relativement forte) intermittente, associée à une oxygénothérapie (apport d'oxygène) intense.
Affection pneumologique (spécialité médicale concernant les poumons et le thorax) étudiée par Northway, Rosan et Porter en 1967.
La transition entre la détresse respiratoire du nouveau-né et la dysplasie pulmonaire se fait progressivement.

On constate l'apparition rapide des lésions :
  • Il s'agit avant tout d'une nécrose (destruction) des petits bronches. Puis :
  • Modification des muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des alvéoles et des bronches) s'associant à l'apparition d'une collection de liquide à ce niveau (oedème) et à de l'emphysème (agrandissement du diamètre des alvéoles pulmonaires)
  • Atélectasie : affaissement des alvéoles de tout ou partie d'un ou des deux poumons et absence de ventilation, alors que la circulation sanguine de la partie du poumon touchée par l'atélectasie continue à fonctionner normalement.
  • Fibrose interstitielle : perte d'élasticité des tissus qui soutiennent les alvéoles à l'intérieur des poumons.
CAUSES
La ventilation assistée à des concentrations d'oxygène élevées et l'intubation endotrachéale sont les causes de la survenue de cette affection bronchopulmonaire.
Cette affection fait quelquefois suite à une infection des voies génitales de la mère par ureaplasma urealyticum.
EXAMEN MEDICAL
La radiographie du thorax montre (pour les spécialistes) un aspect clouté avec des cicatrices pulmonaires et une alternance de zones d'emphysème et de zones d'atélectasie.
EVOLUTION DE LA MALADIE
  • La dysplasie broncho-pulmonaire régresse chez environ 60 % des enfants qui finissent par guérir mais gardent une perturbation discrète que l'on met en évidence au moment des épreuves fonctionnelles respiratoires.
  • On constate quelquefois un rachitisme, c'est-à-dire une maladie de la croissance qui affecte le squelette et qui correspond à un défaut de minéralisation osseuse.
  • 40 % des enfants ont une évolution péjorative due aux infections des bronches et des poumons s'accompagnant parfois d'insuffisance respiratoire aiguë (survenant relativement rapidement) accompagnée ou pas de défaillance de la pompe cardiaque et plus précisément de la partie droite du coeur.
  • TRAITEMENT
  • Béclométasone (variété de corticoïde : cortisone) en inhalation à dose décroissante.

              

     

 

19. La superoxyde dismutase



Si les résultats de chercheurs du Royaume-Uni se confirment, les antioxydants pourraient être utilisés pour lutter contre la rétinopathie qui menace les prématurés nés 28 semaines d’âge gestationnel. La superoxyde dismutase recombinante humaine Cu/Zn (rhSOD), utilisée pour la prévention de la dysplasie bronchopulmonaire associée à la prématurité, réduit le risque de développer une rétinopathie dans (…)

Le Quotidien du Médecindu 18/06/2012 (218 mots)

 

 

Un antioxydant contre la rétinopathie du prématuré

20. La décision doit rester individuelle

 

Dans un rapport présenté et adopté à l’Académie de médecine la semaine dernière, les Prs Bernard Salle et Claude Sureau se prononcent sur la prise en charge du prématuré de moins de 28 semaines d’aménorrhée (SA). Après 25 semaines, la mise en oeuvre des soins destinés à favoriser la survie en salle de naissance, puis en unité de néonatalogie est justifiée. En revanche, à 25 semaines ou avant, la réanimation en salle de naissance ne doit pas être systématique, une stratégie adoptée aux Etats-Unis, mais qui ne fait pas l’objet d’un consensus en France et en Europe.

DOIT-ON RÉANIMER à titre systématique les enfants à la naissance quels que soient leur âge gestationnel et leur poids, suivre l’évolution en unité de néonatalogie et se réserver la possibilité d’interrompre les soins en cas de signes laissant présager une évolution défavorable ou un handicap futur ? Cette stratégie est adoptée dans la plupart des centres de périnatalogie aux Etats-Unis : on réanime (…)

Le Quotidien du Médecindu 27/06/2006 (1050 mots)

              

 

21. Soins intensifs en néonatalogie

Difficiles décisions de fin de vie

Les spécialistes de soins intensifs en néonatalogie sont souvent confrontés à de difficiles décisions. Celle de hâter la mort pour éviter des souffrances ou une qualité de vie mauvaise ne sont pas rares, confirme une étude réalisée en Belgique et publiée dans « The Lancet » (9 avril).

POUR SE PRONONCER sur l'euthanasie, et éventuellement changer d'avis sur ce sujet délicat, il faut mieux connaître les pratiques actuelles et ce qui les motive, souligne dans un éditorial Chris Feudtner (Children's Hospital, Philadelphie). L'étude du Pr Luc Deliens et de ses collègues de l'université Vrije de Bruxelles apporte sa contribution à la réflexion. Les médecins se sont penchés sur les (…)

Le Quotidien du Médecindu 11/04/2005 (382 mots)

                 

 

22. Ethique en pédiatrie : les difficiles décisions d'abstention thérapeutique

Les dilemmes éthiques revêtent un aspect particulier en pédiatrie, surtout en période péri et post-natale. L'efficacité accrue des techniques depuis vingt ans a certes permis de sauver des vies, mais a rendu plus dramatiques les décisions d'arrêt de vie ou d'abstention thérapeutique. Dans ces cas, une procédure rigoureuse d'aide à la décision est indispensable. Mais, si une information médicale objective et neutre est nécessaire, elle est aussi difficile.

DEPUIS deux décennies, les thérapeutiques en néonatalogie ont très rapidement progressé et les praticiens se sont préoccupés, notamment par la voix du GENUP-RP (Groupe d'études en néonatalogie et urgences pédiatriques de la Région parisienne) (1), des conditions de mise en œoeuvre et des résultats de leurs actions. Un texte élaboré par la FNPN (Fédération nationale des pédiatres néonatalogistes) (2) (…)

Le Quotidien du Médecindu 10/05/2001 (811 mots)       

                  

 

23. Survie d'un prématuré de 285 grammes : victoire ou scandale ?

Des médecins d'un hôpital de Florence ont déclaré au « Corriere della Sera » avoir sauvé une fillette prématurée de 285 grammes, une césarienne ayant été pratiquée à sa mère âgée de 28 ans pour des raisons médicales. Sortie la semaine dernière de l'hôpital à 2 kg, elle devrait, pour le Dr Giorgio Rondini du service de néonatalogie, grandir normalement. On est en droit d'en douter.

« L'enfant, née à 27 semaines, souffrait d'anémie, de difficultés respiratoires, d'une hypothyroïdie, d'hypoglycémie et d'un ictère. Nous avons dû utiliser un incubateur et des dispositifs de ventilation spéciaux pour ce plus petit bébé du monde » , a déclaré le néonatalogiste italien. Première mondiale ou jeu d'apprenti sorcier ? La décision de faire vivre ce très grand hypotrophe ne fait (…)

Le Quotidien du Médecindu 29/05/2002 (559 mots)

               

 

24. Refroidissement et hémofiltration en traitement d'une hyperammoniémie chez un nouveau-né

Certaines équipes de réanimateurs ont proposé de traiter les encéphalopathies hépatiques par une hypothermie modérée associée à une hémofiltration. Cette technique permet en effet de réduire significativement l'ammoniémie plasmatique, la pression intracrânienne et l'apport d'ammoniaque au niveau du système nerveux central. Des réanimateurs du service de néonatalogie de l'hôpital de Bristol (…)

Le Quotidien du Médecindu 20/09/2001 (278 mots)

            

 

25. Un congrès sur les infections nosocomiales en néonatalogie

Le 3e Congrès national sur les infections nosocomiales va se tenir à Paris, sous la présidence du Pr Yannick Aujard (hôpital Robert-Debré, Paris). Il est centré cette année sur la néonatalogie, spécialité dans laquelle il est essentiel de réduire l'incidence de ce type d'infections. Il est destiné au personnel médical et paramédical des hôpitaux pédiatriques.

C'est en néonatalogie que se trouvent les plus grandes spécificités en matière d'infections nosocomiales, précise le Pr Y. Aujard, qui a créé, il y a cinq ans, un CLIN (Comité de lutte contre les infections nosocomiales) pédiatrique en Ile-de-France. De fait, la prévalence des septicémies et autres infections systémiques est particulièrement élevée chez les prématurés et grands prématurés, en (…)

Le Quotidien du Médecindu 28/02/2002 (393 mots)

      

 

26. Accord sur un pôle de périnatalité dans l'est parisien

L'hôpital pédiatrique Armand-Trousseau (AP-HP), situé dans le 12e arrondissement parisien, et l'hôpital des Métallurgistes, dit « maternité des Bluets », implanté dans le 11e arrondissement, comptent se rapprocher pour constituer un pôle de périnatalité dans l'est parisien, qui permettra d'effectuer 4 000 accouchements par an. Ce projet entre un établissement public et un établissement privé (…)

Le Quotidien du Médecindu 19/06/2001 (169 mots)

        

 

27. Dépister et prévenir la maltraitance en périnatalité

Les risques de maltraitance peuvent être dépistés dès la grossesse ou les jours qui suivent la naissance. C'est ce qui va être expliqué aux professionnels de santé du Centre lors de séances d'information organisées par la DRASS.

Trois séances d'information sur la maltraitance en périnatalité sont organisées par la DRASS du Centre : à Tours (Indre-et-Loire) le 25 octobre, à Orléans (Loiret) le lendemain, et à Bourges (Cher) le 23 novembre*. A l'exception de certains abus sexuels ou incestes, qui peuvent être pris en charge dans les maternités, la plupart des situations de mauvais traitements sont connues surtout (…)

Le Quotidien du Médecindu 24/10/2001 (488 mots) 

                   

 

28. Des rites d'accompagnement du deuil en milieu hospitalier

Anthropologue et chercheuse au CNRS, Michèle Fellous montre, dans un ouvrage intitulé « A la recherche de nouveaux rites » (1), l'émergence de nouveaux rites d'accompagnement élaborés en milieu hospitalier. A l'hôpital Jeanne-de-Flandre de Lille, l'équipe médicale a mis en place des rites d'accompagnement pour entourer la mort de l'enfant en maternité, de l'échographie aux funérailles.

L 'INJUSTICE est totale et pourtant, elle frappe plusieurs centaines d'enfants, qui meurent chaque année dans les services de réanimation pédiatrique. « Dans mon service de réanimation qui soigne des nouveau-nés, des nourrissons et des enfants jusqu'à l'adolescence, une centaine d'enfants meurent chaque année , raconte (2) le Dr Denis Victor, chef du service de réanimation néonatale et (…)

Le Quotidien du Médecindu 13/03/2001 (1898 mots)

 

 

Publié dans Information

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article